on et l'on et le explitif
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on et l'on et le explitif
السلام عليكم ورحمة الله وبركاته
هنالك le في اللغة الفرنسية نسميه "le explitif" هو لايضيف للمعنى اي شيء اليكم الدرس لكي تفهموه احسن
[b][i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]On[/font][/color][/i][/b][b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] et [i]l'on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial](L')on rencontre souvent, au lieu du pronom [i]on[/i], la variante [i]l'on[/i]. D'où vient ce [i]l[/i] apostrophe et dans quel contexte faut-il l'utiliser ?[/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Il faut savoir que notre pronom indéfini [i]on[/i], qui se comporte souvent comme un véritable pronom personnel, est à l'origine un nom commun, de même origine que le nom [i]homme[/i]. Le nom latin [i]homo[/i] (" homme, être humain ") et sa forme accusative [i]hominem[/i] se sont transformés respectivement en [i]on[/i] et en [i]homme[/i] en ancien français. À noter qu'un phénomène analogue s'est produit dans d'autres langues : en allemand, les mots [i]Mann[/i] ("homme") et [i]man[/i] ("on") ont une origine commune. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Le [i]l[/i] apostrophe de [i]l'on[/i] n'est pas à l'origine une consonne euphonique, mais l'article défini : [i]l'on[/i] était synonyme de [i]l'homme[/i] en général. Au fil des siècles, ce nom [i]on[/i] s'est transformé en véritable pronom indéfini (désignant un individu non déterminé) et son article défini est devenu facultatif. Cette évolution pourrait se schématiser avec ces trois exemples : [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]L'homme est bien peu de chose.
L'on est bien peu de chose.
On est bien peu de chose.[/font][/color][/i]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Dès le XVII[sup]e[/sup] siècle, la forme [i]l'on[/i] n'était plus qu'une variante facultative de [i]on[/i]. Aujourd'hui, cette survivance de l'ancien français se maintient surtout dans des contextes où elle joue un rôle euphonique. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Voici ce que recommandent les grammaires modernes. [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]1. [i]L'on[/i] est préférable à [i]on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]a) Quand cela permet d'éviter un hiatus (suite de deux voyelles phonétiques). Le cas se présente notamment après ces mots : [i]et, ou, où, qui, quoi, si.[/i][/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est un retour aux sources, si on veut. [/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]([i]si on[/i] : hiatus)
[i]C'est un retour aux sources, si l'on veut.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]b) Après le mot [i]que[/i], pour éviter la syllabe malsonnante [i]qu'on[/i].[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Il faut assumer ce qu'on dit.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]qu'on[/i] : malsonnant)
[i]Il faut assumer ce que l'on dit.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Cette recommandation vaut surtout quand cette syllabe [i]qu'on[/i] est elle-même suivie d'un verbe commençant par [i]con-[/i] ou [i]com-[/i]. [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ce qu'on conçoit bien s'énonce clairement. [/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]([i]qu'on con- [/i]: malsonnant)
[i]Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement.[/i] (préféré... par Boileau !) [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]2. À l'inverse, [i]on[/i] est préférable à [i]l'on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]a) Quand [i]on[/i] est suivi d'un mot commençant par [i]l[/i], pour éviter une allitération (répétition d'une même consonne).[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]On se cultive quand l'on lit beaucoup.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]l'on lit[/i] : allitération)
[i]On se cultive quand on lit beaucoup.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Cela demeure vrai dans les cas présentant un hiatus. Cet hiatus est un moindre mal que l'allitération. [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est une famille où l'on lit beaucoup.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]l'on lit [/i]: allitération)
[i]C'est une famille où on lit beaucoup. [/i]([i]où on[/i] : hiatus, mais préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]b) Après [i]dont[/i]. La suite [i]dont on [/i](le [i]t[/i] se prononce en faisant la liaison) est préférable à [i]dont l'on[/i].[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est un roman dont l'on dit beaucoup de bien.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]dont l'on[/i] : à éviter)
[i]C'est un roman dont on dit beaucoup de bien.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ces règles sont plus ou moins bien respectées et ne sont nullement obligatoires, mais elles sont recommandées dans un français soigné. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Plusieurs auteurs utilisent [i]l'on[/i] dans d'autres contextes, des contextes où l'euphonie n'est pas en cause, notamment en début de phrase : [i]L'on ne saurait mieux dire[/i]. Ces emplois, qui se rencontrent surtout dans un style recherché, littéraire ou archaïque, pourront sembler affectés selon le contexte. C'est une affaire de jugement et de bon goût. [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]En résumé[/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ce [i]l'on[/i], c'est selon.
Selon le style.
Le style, c'est l'homme.
Et [i]l'homme[/i], c'est [i]l'on[/i] ![/font][/color]
هنالك le في اللغة الفرنسية نسميه "le explitif" هو لايضيف للمعنى اي شيء اليكم الدرس لكي تفهموه احسن
[b][i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]On[/font][/color][/i][/b][b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] et [i]l'on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial](L')on rencontre souvent, au lieu du pronom [i]on[/i], la variante [i]l'on[/i]. D'où vient ce [i]l[/i] apostrophe et dans quel contexte faut-il l'utiliser ?[/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Il faut savoir que notre pronom indéfini [i]on[/i], qui se comporte souvent comme un véritable pronom personnel, est à l'origine un nom commun, de même origine que le nom [i]homme[/i]. Le nom latin [i]homo[/i] (" homme, être humain ") et sa forme accusative [i]hominem[/i] se sont transformés respectivement en [i]on[/i] et en [i]homme[/i] en ancien français. À noter qu'un phénomène analogue s'est produit dans d'autres langues : en allemand, les mots [i]Mann[/i] ("homme") et [i]man[/i] ("on") ont une origine commune. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Le [i]l[/i] apostrophe de [i]l'on[/i] n'est pas à l'origine une consonne euphonique, mais l'article défini : [i]l'on[/i] était synonyme de [i]l'homme[/i] en général. Au fil des siècles, ce nom [i]on[/i] s'est transformé en véritable pronom indéfini (désignant un individu non déterminé) et son article défini est devenu facultatif. Cette évolution pourrait se schématiser avec ces trois exemples : [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]L'homme est bien peu de chose.
L'on est bien peu de chose.
On est bien peu de chose.[/font][/color][/i]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Dès le XVII[sup]e[/sup] siècle, la forme [i]l'on[/i] n'était plus qu'une variante facultative de [i]on[/i]. Aujourd'hui, cette survivance de l'ancien français se maintient surtout dans des contextes où elle joue un rôle euphonique. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Voici ce que recommandent les grammaires modernes. [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]1. [i]L'on[/i] est préférable à [i]on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]a) Quand cela permet d'éviter un hiatus (suite de deux voyelles phonétiques). Le cas se présente notamment après ces mots : [i]et, ou, où, qui, quoi, si.[/i][/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est un retour aux sources, si on veut. [/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]([i]si on[/i] : hiatus)
[i]C'est un retour aux sources, si l'on veut.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]b) Après le mot [i]que[/i], pour éviter la syllabe malsonnante [i]qu'on[/i].[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Il faut assumer ce qu'on dit.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]qu'on[/i] : malsonnant)
[i]Il faut assumer ce que l'on dit.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Cette recommandation vaut surtout quand cette syllabe [i]qu'on[/i] est elle-même suivie d'un verbe commençant par [i]con-[/i] ou [i]com-[/i]. [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ce qu'on conçoit bien s'énonce clairement. [/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]([i]qu'on con- [/i]: malsonnant)
[i]Ce que l'on conçoit bien s'énonce clairement.[/i] (préféré... par Boileau !) [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]2. À l'inverse, [i]on[/i] est préférable à [i]l'on[/i][/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]a) Quand [i]on[/i] est suivi d'un mot commençant par [i]l[/i], pour éviter une allitération (répétition d'une même consonne).[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]On se cultive quand l'on lit beaucoup.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]l'on lit[/i] : allitération)
[i]On se cultive quand on lit beaucoup.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Cela demeure vrai dans les cas présentant un hiatus. Cet hiatus est un moindre mal que l'allitération. [/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est une famille où l'on lit beaucoup.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]l'on lit [/i]: allitération)
[i]C'est une famille où on lit beaucoup. [/i]([i]où on[/i] : hiatus, mais préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]b) Après [i]dont[/i]. La suite [i]dont on [/i](le [i]t[/i] se prononce en faisant la liaison) est préférable à [i]dont l'on[/i].[/font][/color]
[i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]C'est un roman dont l'on dit beaucoup de bien.[/font][/color][/i][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial] ([i]dont l'on[/i] : à éviter)
[i]C'est un roman dont on dit beaucoup de bien.[/i] (préférable) [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ces règles sont plus ou moins bien respectées et ne sont nullement obligatoires, mais elles sont recommandées dans un français soigné. [/font][/color]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Plusieurs auteurs utilisent [i]l'on[/i] dans d'autres contextes, des contextes où l'euphonie n'est pas en cause, notamment en début de phrase : [i]L'on ne saurait mieux dire[/i]. Ces emplois, qui se rencontrent surtout dans un style recherché, littéraire ou archaïque, pourront sembler affectés selon le contexte. C'est une affaire de jugement et de bon goût. [/font][/color]
[b][color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]En résumé[/font][/color][/b]
[color:79bd=#333333][font:79bd=Arial]Ce [i]l'on[/i], c'est selon.
Selon le style.
Le style, c'est l'homme.
Et [i]l'homme[/i], c'est [i]l'on[/i] ![/font][/color]
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